jeudi 16 avril 2020

Nouvelles de la veille

Chez nous
Les vacanciers sont là et bien là. Figures pâles dans les rues, plombiers débordés, certains maires ont été amenés à faire des rappels aux ordres de confinement à ces garnements. Il faut dire que lorsqu’on voit ça…

Vieux pommier
C’est Geoffroy Roux de Bézieux qui fait le buzz en ce moment. Dans toutes les échoppes du canton on ne parle que de lui, pas vraiment en termes élogieux. Il a même réussi à faire taire les « tamalou ». Très fort. 

Le débat 
Grosse interrogation ces jours-ci : quelle est la valeur d’une vie ? C’est Thierry Weil qui lance le débat dans « The Conversation », « Sauver les êtres humains ou la croissance économique ». Son article est repris dans le JDD, sans prise de position du journal. Pour l’instant, personne n’ose s’aventurer sur ce terrain glissant. D’autant qu’il renvoie à un autre débat, le montant du budget carbone, évoqué dans cet autre article de « The Conversation », « Urgence climatique… ». Décidemment, ce journal aime mettre le bazar, au moins dans nos têtes. 
A propos, ils ne précisent pas le prix du vide. Vous savez, ce fameux vide qui vous submerge à la disparition d’un être cher, parent, enfant ami, conjoint. Un peu la même impression que lors du confinement. N’avoir plus personne à côté. Ne plus pouvoir s’appuyer, ne plus rire. Un monde qui s’écroule. Alors, combien le prix du vide, monsieur Weil ? 
André Comte-Sponville est le seul, semble-t-il, à mettre son grain de sel dans le débat. Il déclarait récemment sur France Inter : « Attention à ne pas faire de la santé la valeur suprême de notre existence ». Ce qui ne veut pas dire qu’il faut sacrifier des vies. 
Quand on vous disait qu’il fallait réfléchir avant d’agir. 

Un peu d’humour dans ce monde de brutes ?

Merci à son auteur (Deligne ?) et à celle qui me l'a envoyé, Marie.

En fait, il fait toujours trop beau pour réfléchir. Alors : tondeuse et nettoyage des planches d’aromates avant la pluie.



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